Rozen Maiden Sedai RPG
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 Ice Cream of Hells.

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Violyons
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Violyons


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MessageSujet: Ice Cream of Hells.   Ice Cream of Hells. EmptyMar 21 Avr - 21:41

Connaissez-vous la saveur exquise d'un jour ensoleillé? Les rares nuages ne réussissaient point à dissimuler les effluves d'or de cette pupille d'or régnant au sein de l'azur. Ses yeux violacés miroitaient en fixant volontairement le soleil, peut-être se rendrait-il aveugle par la même occasion. Violyons dériva le long d'une ruelle pleine de baguettes cassées, avant de trouver le meilleur endroit pour se rafraîchir par une journée radieusement meurtrière comme celle-ci. Pourtant, le printemps n'arrivait pas à redonner un peu de teint au jeune homme. Celui-ci conservait un teint malade, aussi pâle qu'un cadavre. Sa crinière blonde et inégale se mouvait à ses pas, venant hanter ses yeux ayant une expression plus froide que les pôles terrestres réunis. Des anguilles hantaient ce violâtre mystérieux. Le lycéen portait une malette dans sa main droite. Une longue veste noire parait son corps maigre, tandis que le col blanc d'une chemise à jabot jaillissait au sein de son profil sombre. Bien que le col fut entier, des hématomes bleus étaient sur sa gorge: injures du passé et du présent.

Un petit restaurant isolé au coin d'une rue, les clients étaient inexistants à l'exception du jeune garçon. Le blondinet déposa son bagage sur une chaise près du bar à crème glacée et demeura immobile devant les variétés glacées. Une moue inqualifiable aux lèvres, Violyons possédait des allures décidément agressives. La caissière l'interpella. Il se décida enfin à prendre deux sundaes gigantesques ( Il pointa ce qu'il voulait pour ne pas parler.)dans un combo << explosion de saveur >>. Ses mains blanches et couvertes de cicatrices étranges payèrent la commande, ce qui effraya quelque peu la jeune fille à fuir derrière le restaurant. Elle eut la convenance d'attendre que Violyons prenne siège. Déposant une glace devant une chaise vide, il commença à manger la sienne mollement. Il ne comptait pas manger l'autre, car Chiharu en prenait toujours une. Voyez-vous, Violyons continuait à venir déguster une glace en l'honneur de cette défunte dame chaque samedi.
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Hanae
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MessageSujet: Re: Ice Cream of Hells.   Ice Cream of Hells. EmptyMer 22 Avr - 21:52

Le soleil tapait toujours aussi durement sur cette ville, ce n’était pas croyable ! Même au bord de la rivière, il faisait trop chaud pour la petite Hanae qui s’était maladroitement perdue durant sa petite balade quotidienne. Cependant, cette fois encore, elle rentrera seule, personne ne l’accompagnait. Elle avait été comme lamentablement abandonnée au détriment de sa mère, Aurore. Cette dernière n’avait plus donné signe de vie depuis plus d’une semaine maintenant, si elle ne comptait pas faux. Néanmoins, elle ne se laissa pas avoir par la déprime et continuait ses investigations afin de la retrouver, au plus vite ! Elle se sentait si seule… C’était cela, la souffrance de la solitude qu’elle avait tant redoutée. Maintenant que sa créatrice était loin, elle pouvait la savourer dans tous les sens du terme. Elle était définitivement abandonnée…

Bon, sa en était assez maintenant ! Elle se devait de cesser de penser au passé et se remettre dans ses recherches pour la retrouver le plus vite ! Ce fut dans un mouvement vif mais brusque qu’elle se leva, trébuchant en arrière à peine sur ses pieds. Sa tête n’avait pas aimé la laisser se lever d’un coup, sa lui avait donné un mauvais goût. Tirant la grimace, elle se releva une seconde fois, mais cette fois-ci un peu plus délicatement et elle attendit un peu de voir si sa tête appréciait cette fois-ci. C’était tout bon !

-*Bien, allons-y !*

Déterminée comme jamais, elle tourna le dos à la rivière et parti en direction de la ville, sur ses gardes pour ne pas se faire avoir par un humain qui passeraient malheureusement par-ci et la prendrai en chasse. Hanae marchera tranquillement, durant dix bonnes minutes, avant de se rendre compte que les rues étaient étrangement vides. Normalement, c’était bondé d’humain qui courait dans tous les sens ! Mais là… Il n’y avait pas un chat. D’ailleurs, c’était plutôt rassurant pour elle qui en avait un peu peur, en ces moments difficiles. Alors, elle en profita pour traverser rapidement une ruelle et se cacher derrière un buisson pour surveiller les alentours avant d’apercevoir une glacerie, au coin de la rue.

Par cette chaleur pesante, la petite poupée hésitait tout de même à y faire un tour. Mais avant, elle tenta de voir s’il y avait du monde ou pas. Apparemment, non. Il y avait juste une femme qui servait deux glaces à un jeune homme blond au teint très pâle. Autrement, le petit restaurant était complètement désert. Une bonne opportunité pour Hanae de passer inaperçue aux yeux de ces deux personnes afin de piquer un peu de glace et repartir. Tout cela grâce à son déplacement par le biais de mini trous noirs. Une capacité étrange mais très efficace en tout cas !

Hanae se recula de quelques pas, ferma ensuite les yeux pour s’imaginer la glacerie comme elle l’avait vue, dans sa tête, afin d’y faire apparaître un trou noir invisible pour les deux occupants et d’en faire apparaître un seconde devant elle. Une fois cela fait, elle esquissa un sourire discret sur ses lèvres, satisfaite de savoir qu’elle pouvait toujours user de ses pouvoirs en cas de besoins. Elle qui avait toujours cru qu’il fallait avoir son médium à portée d’elle afin de l’utiliser. Mais non… Tout ce confirmait bêtement maintenant.

-*J’avais bien cru avoir perdu mes pouvoirs… Heureusement que non !*

Laissant échapper un petit soupir, elle passa sa main gauche dans l’espace inter-dimensionnel qu’elle venait de se créer, constatant encore une fois que ses pouvoirs étaient bels et bien effectifs. Sûre d’elle, elle passa son autre main avant d’y entrer totalement. Hanae disparut ainsi de derrière le buisson, le trou noir se renfermant de lui-même, sans un bruit.

- Brrr…. Je n’ai jamais aimé ces passages là ! Il fait si noir ! Se murmura t’elle à elle-même tout en traversant un petit couloir complètement noir dont on pouvait distinguer une sphère de lumière au bout, la sortie.

En la voyant, elle s’empressa de marcher légèrement plus vite pour sortir de cet endroit qui l’angoissait plus qu’autre chose en ce moment. Sa lui foutait la frousse, va-t-on dire.

Sa y est ! Enfin ! Elle était proche de la sphère, dans laquelle elle passa sa main gauche, comme précédemment, avant de passer totalement au travers. Sauf que là…. Sa ne se passa pas comme prévu. Elle venait de commettre une petite gourde qui devrait probablement faire peur au jeune homme avant d’attirer le regard de la femme sur lui.

En voulant passer au travers, elle oubliait totalement avoir placé son trou noir en l’air. Ce qui fait que, quand elle se fut complètement extirpée de son passage, elle tomba directement, d’un coup, laissant la gravité l’attirer au sol. Du coup, elle se ramassa le coin de la table en pleine poire, rebondit sur le canapé banc avant de se retrouver étalée sur le sol. Pas très classe comme entrée… D’ailleurs, elle avait surtout causé un monstre vacarme. Sa chute, sur la table, avait causé une sorte de « PLOC » étrange.

- ouille ouille… dit’ elle, en serrant les dents, frottant son front rougis de ses mains.

Elle venait de s’asseoir, se demandant où elle avait bien pu atterrir. D’un coup d’œil, elle regarda sur sa gauche, le mur. Sur sa droite, elle aperçu d’autre tables vides. Devant elle, sous le banc. Mais, pour ce qui était de derrière elle, elle eut un énorme sursaut. Ce qui la fit se lever d’un coup, se cognant maintenant le dessus de la tête au bord du banc, si violemment qu’elle provoqua un bruit similaire au premier. En l’espace de même pas deux minutes, elle devait avoir fait peur aux deux personnes. Seul le jeune homme c’était probablement rendue compte de sa présence, sous la table.

La douleur la lança si durement qu’elle tomba à genoux, le front posé à terre, les deux mains sur l’endroit qui lui faisait mal. Gémissant intérieurement pour ne pas se faire entendre encore plus. Le sol était froid, ce qui pu apaiser son mal de tête. Dorénavant, elle se jura de faire plus attention de l’endroit où elle placera ses trous noirs qui lui servirait de sortie ! Plus jamais elle ne se laisserait ridiculisée ainsi… Sauf que, sa malchance était toujours présente, où qu’elle aille. Elle sera à jamais maladroite…

Une fois que la douleur s’était un peu dissipée, elle se redressa sur ses genoux, aperçu les jambes du jeune homme et se leva pour attraper un pan de son pantalon avec ses mains et le tirer pour attirer d’avantage son attention.
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Violyons
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MessageSujet: Re: Ice Cream of Hells.   Ice Cream of Hells. EmptyVen 24 Avr - 6:37

La question cramait ses tympans, alors que sa langue sucrée continuait de subir les avalanches froides. La saveur joignit ses souvenirs afin de valser sur le Requiem de Mozart, sa chère gouvernante lui avait appris la bienséance quant aux jouvencelles. Elle lui souhaitait une jolie rosière contrairement aux donzelles de son père. Les yeux violets de Violyons brillaient de constellations endiamantées de saphirs, pendant que ses pupilles imperceptibles tourbillonnaient d'un sentiment méconnu. Il voulut dire un prénom, mais il l'avait déjà oublié. L'automate reprenait le quotidien, une bouchée infime touchant ses papilles gustatives. Il éloigna la seconde glace au bout de la table comme si un fantôme allait surgir pour la prendre. Toutefois, les moult divinités de non-sens de ce monde décidèrent en choeur d'ignorer son souhait. Une de ses mains cadavériques lissa sa crinière désordonnée d'or, avant de dévoiler sur-le-coup plusieurs entailles fraîches que ses manches d'un blanc immaculé ne pouvaient pas dissimuler. L'étudiant laissa ses pupilles miroitantes dériver vers les immeubles monstreux qui surdominaient son monde, à la fois restreint et trop vaste.

Au coeur d'un son ludique, une chose surgit. La seconde glace se renversa automatiquement par le biais de l'ébranlement spontané de la table. Le corps du garçon se crispa également, croyant à un coup. Puisse-t-il l'emmener hors d'ici, hors de cette réalité que l'on suppose être vie. Néanmoins, il reçut un désert silencieux en guise de réponse. Il était entrecoupé des questions de la caissière qui commençait à aller vers lui. Une impression vermeille de merveilles veilla sur le fil de ses rêves, son dos plus droit qu'une statue. Il ne réussit pas à identifier l'objet au premier coup d'oeil, mais son esprit tourmenté sut que la chose se situait désormais sous la table. Le jeune homme regarda d'abord la jeune fille qui sortait de son comptoir en marmonnant sa rage, pendant qu'il sortait subtilement un cellulaire d'un pan de son manteau. Son pouce pianota un numéro puis le téléphone retentit au fond du restaurant. Elle abandonna son client pour se précipiter sur le combiné. Quelque chose tira ses vêtements. En fait, il s'agissait d'un être vivant. Ce fut sa première constatation: plus précisement, une poupée.

Ses iris violâtres et profonds scrutèrent Hanae, un sentiment indéfinissable régnaient dans ce regard morose remplis de pétales de roses saphirs qui le constellaient. Il déglutit, son visage demeurait impassible. Une agressivité émanait de son être en permanence, sauf que cette aura pleine de menaces se fracassa en voyant son faciès, sa mine. Violyons referma son appareil téléphonique portable et le serra mécaniquement. Suzie, la jeune employée, revint sur-le-champ. Ses yeux furibonds de ce coup de téléphone dardèrent le jeune homme qui détourna son visage vers elle. Le soleil percutait les fenêtres, éclairant les hématomes évidentes de sa gorge; certains violets, certains nocturnes. Elle afficha une mine dégoûtée, méprisante puis voulut promena ses iris noisettes autour d'elle pour repérer les débris. Il soupira, évita de reposer son regard sur Hanae. Or, il déposa une main glaciale sur la manche de l'humaine. Ses lèvres voulurent formuler quelque chose sans y parvenir, mais elle demanda de son ton acerbe:


- T'as envore convulsé?

La caissière, habituée à le voir mimer une communication basique, s'éloigna en voyant son approbation résignée. Celle-ci repassa son comptoir pour aller vers l'arrière, reprendre le téléphone et rejoindre une certaine Jenny. Violyons prit la seconde glace intacte dans sa main droite, se leva et fit attention à ne pas la gêner avec ses bottes noires. Le jouvenceau se mit à genoux sur le carrelage blanc, son teint très pâle semblait presque s'y agencer. Il plaça le mets entre eux puis le poussa vers elle. Ses traits ne changeaient pas, puisqu'il semblait atrophié de la faculté d'exprimer ses émotions. Une main pâle lissa sa tignasse blonde éparse, pendant qu'il repotait ses yeux sous la table, discernant maintenant mieux l'intruse. Il fixa ses allures, son visage d'une façon réservée et muette. Violyons attendit de longues minutes ainsi, stoïque. La caissière était occupée avec son amie finalement. La chaleur semblait se faire de plus en plus coriace à l'extérieur, pendant que le jouvenceau essayait de se convaincre à ce qu'il voyait. Mélodieuse, sa voix murmura presqu'inconsciemment:

- Que...faites-vous?

Il avait bredouillé ces syllabes en plongeant momentanément sur cette jolie créature miniature. En effet, l'adolescent était subjugué intérieurement, quoique son visage demeura aussi inerte que celui d'un cadavre aux yeux ouverts. Violyons tente de prendre un air davantage posé, ce qui eut pour impact d'attendrir son faciès hautain. Il écoutait par moments la caissière, guettant scrupuleusement ses gestes à l'oreille. Ses yeux brillaient de leur couleur d'un violet débridé des nuits, un mystère ambulant. Un hématome le fit tiquer légèrement, déplaçant une main vers le col blanc de sa chemise. Les zébrures violacées de sa peau blanche se démarquaient cruellement, signifiant des injures étranges. Violyons étira légèrement les commissures de sa bouche, mais il interrompit son geste. Ses mains, évidemment recouvertes de moult coupures de diverses mesures, se déposèrent sur ses genoux. Secrètement, la conclusion venait à son esprit: la fascination innocente qu'Hanae venait de provoquer en la geôle déserte de ses souhaits désillusionnés.
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Hanae
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MessageSujet: Re: Ice Cream of Hells.   Ice Cream of Hells. EmptySam 25 Avr - 18:59

Les mains crispées sur le tissu de son pantalon, elle scruta du regard, entre les genoux du jeune homme et la table, afin de voir à qui elle avait affaire. Or, sa réponse ne tarda pas à se présenter à elle, comme sur un plateau sur demande. Un teint très pâle fit son apparition, tout aussi blanc que le carrelage. On aurait dit une personne grièvement malade… De plus, ses cheveux étaient d’un blond hors du commun qui le rendait d’avantage maladif. Par contre, ses yeux en disaient autre chose. Il y avait comme une sorte d’émerveillement à la vue de la poupée, tirant péniblement sur le pan de son pantalon. Hanae commença alors à le dévisager…

Des pas s’approchèrent d’eux deux. La première réaction de la poupée fit de se retourner dans un bond vif et, ensuite, de se cacher sous le banc, s’appuyant sur la jambe du garçon. Observant discrètement, elle aperçu que c’était simplement la caissière qui était venue s’assurer que tout allait bien. Il est vrai qu’Hanae n’avait pas fait une entrée très discrète. Elle n’aurait pas fait un malheur si elle avait prit quelqu’un en filature. Elle se serait fait avoir dès les premiers échos de ses pas. Sauf que, contrairement à elle, le jeune homme se montrait nettement plus malin en la matière. Les yeux marron violacé d’Hanae repérèrent l’outil dont se servit ce dernier. Un téléphone portable, l’utilisant pour distraire la femme qui s’en alla, mordant à l’hameçon.

Sur ce, durant qu’elle ne pouvait pas voir ce que trafiquait Violyons, ce dernier en profita pour abaisser son regard sur Hanae, qui réagit encore très lentement. D’abord, sa concentration avait été dirigée sur la femme qui s’était éloignée, au téléphone désormais. Ce fut, en soupirant de soulagement, relevant la tête, qu’elle sursauta, une nouvelle fois, de plus belle. Fort heureusement, elle ne se cogna à rien cette fois-ci. Elle lâcha néanmoins échapper un petit cri, d’où ses mains se plaquèrent sur sa bouche, rougissant de honte, croyant faire faillir la distraction qu’avait imposée le jeune homme à la caissière.

À peine avait-elle réalisé que son petit cri de surprise était passé comme une lettre à la poste, la femme revint vers eux. Ce qui eut pour effet de faire une montée d’adrénaline à la créature miniature qui alla se faufiler sous le banc afin d’échapper au champ de vision des yeux agacer de la femme qui passait en revue toute la table, afin de constater les dégâts. Rien, hormis la glace qui avait été renversée, sur le carrelage, échappant avec chance à son inspection. C’est ainsi qu’elle parla… Elle avait bien dit convulsé ? Les yeux plissés, Hanae ne connaissait guère ce mot. La pauvre petite poupée avait été abandonnée, sans nouvelle de sa créatrice, Aurore, et n’avait qu’une très infime connaissance du langage qu’employaient les gens dans cette ville. Il fallait qu’elle s’y adapte ! Mais l’absence de sa mère l’attristait terriblement.

Bon, là, elle devenait un peu lourde celle-là ! Hanae commençait à être mal à l’aise sous cette table, confinée entre deux bancs, un mur et un passage qui aurait pu être une échappatoire, sauf en présence de regard et d’humain. L’impatience de la poupée se faisait d’avantage sentir. Elle n’allait pas tarder à trouver un moyen de faire détourner l’attention de la femme pour qu’elle s’en aille. Evidemment, à temps, elle pu mettre cette perspective de côté vu qu’elle le fit elle-même, s’en allant. Apparemment, il y avait une autre personne ici. Ce qui lui prendrait toute son attention, pouvant désormais mettre en plan le jeune homme qui venait de se lever !

Ah non ! Il n’allait pas s’en aller maintenant tout de même ! Hanae était atterrie ici, sans le vouloir, se fracassant le crâne sur la table, provoquant un bruit d’enfer. Laissant les foudres de la caissière d’abattre sur lui. Mais, était-il énervé de cela ? Non, probablement pas. Son regard, qu’Hanae avait décrypté, n’était pas rempli d’irritation, mais d’émerveillement. La petite fit les gros yeux quand elle fit les pieds de ce dernier se déplacer, la forçant à faire un bond en arrière si elle ne voulait pas finir écrasée dessous. Ah non… il ne partait pas. Violyons venait de se mettre à genoux sous la table afin de se mettre au même niveau qu’elle.

Un teint très pâle, s’associant au carrelage, des mains mutilées, un cou orné d’hématomes violacé bleuté. La vue de toutes ses blessures fit faire un haut le cœur à Hanae qui détourna quelques secondes le regard avant de sentir le sol vibrer légèrement. Le jeune homme venait d’y poser sa glace et de la pousser vers elle. Pouvait-elle en prendre ? Surtout que la chaleur, à l’extérieur se faisait sentir à l’intérieur, au détriment des congélateurs et des glaces. Ses yeux violets, fixèrent avidement la coupe devant elle. Elle tenta tout de même de refouler son envie de s’en servir, au cas où ce n’était pas l’intention du jeune homme qu’était de partager. Autrement dit, elle se privait d’une chose qu’elle adorait mangé, en compagnie de sa mère.

Au moment où elle s’était décidée d’outre passer ses refoulements, elle fut nettement stoppée par une voix… mélodieuse ? Cela la prenait par surprise. Ce visage, au ton si maladif, dépourvu du moindre signe d’émotion, ressemblant plus à un cadavre qu’à autre chose, avait une voix si douce ? À en faire frémir la poupée qui en eut des frissons à l’échine ? Hanae en resta totalement bouche-bée. Cette voix venait de la percuter… Si douce…

Ne cherchant pas ses mots, elle se mit à bégayer, à la limite de la compréhension. Violyons l’aura compris, elle était mortellement timide et se sent très rapidement intimidée.

- Je… Je… Je cherchais… que… quelqu’un. Ma mère…. Au… Aurore. Je… je l’ai… je l’ai perdue… Réussit-elle tout de même à dire, en guise de réponse à la question que le jeune homme lui avait posée.

S’étonnant elle-même d’avoir pu terminer une phrase, de meilleure façon que les autres fois, elle et son regard, restèrent braqués sur les blessures au cou qu’il portait. Pour la suite, elle s’approcha de lui. Un pas pour commenrcer… ensuite deux… ainsi de suite. Jusqu’à arriver au niveau de sa nuque, levant les bras en l’air, posant ses mains sur ses plaies. Sa main droite effleura délicatement sa joue droite tandis que la gauche s’était posée, caressant presque la surface de sa peau. Comme si elle désirait la soigner. Mais en vain, rien n’y fit. Elle n’avait malheureusement pas ce genre de pouvoir.

Soudains, un bruit d’une chaisse qui venait d’être poussée, d’une porte qui s’ouvrait, firent stresser Hanae qui s’empressa de se précipiter vers le mur, créant, entre ses deux un trous noirs, repensant au parc comme lieu de sortie. Ce même trou noir fit poser en lévitation, entre elle et le mur. D’ailleurs, il était suffisamment grand pour laisser passer un humain, comme Violyons.

La poupée passa la première. Une fois dedans, elle tendit la main vers lui, l’incitant à l’accompagner hors de là. Elle ne lui en dit pas un mot de plus, laissant ses expressions lui faire comprendre à sa place. Le sourire qu’elle avait arboré montrait clairement qu’elle lui donnerait des explications, mais pas ici… Il fallait qu’il se décide, avant que le nouveau venu et la caissière ne se rende compte de ce qu’il était en train de fabriquer sous la table !

- V… Viens avec moi ! Lui murmura t’elle finalement.
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Violyons
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MessageSujet: Re: Ice Cream of Hells.   Ice Cream of Hells. EmptySam 16 Mai - 23:28

Était-ce un rêve? Soudain, la frayeur d'ouvrir ses yeux sur un monde pénible comme à chaque aurore lui fit interrompre son souffle. Il était à la même hauteur physique que la poupée, mais son esprit volait vers les cieux. L'ensemble, le tout, cette illusion était davantage belle que toutes les soieries qu'il pouvait concevoir de ses mains mutilées. Un instant, la mécanique de cette fille bougea vers lui. Les humains reculent devant l'inconnu qui mène régulièrement à la peur. Or, ce garçon borné n'hésitait jamais. Il prenait toutes les opportunités que ce hasard mou pouvait daigner lui offrir. Violyons continua à submerger ses pensées de l'apparence d'Hanae. Ne connaissant aucunement le monde abstrait des créateurs de ces choses merveilleuses et indescriptibles, le jeune homme s'était contenté d'attendre ces deux pas qui lui semblèrent plus longs qu'à la norme. Les rivières de sa mémoire séparaient la moindre information sensorielle captée à cette seconde comme à celle qui la suivait. Attendant impatiemment les actes suivant sa phrase entrecoupée de lourds silences plaquant ses révélations, il ressentit de petites mains frôler ses blessures.

Le gamin ne réagit pas, mais ses yeux se fermèrent lourdement. Comme s'il put mourir entre les doigts minuscules d'Hanae, Violyons ne pensait plus à son sac contenant quelques tissus. La glace ne l'importait plus, cet énigmatique présence l'obsédait désormais. Or, un cercle se dessina sur le mur soudainement. Un nouvel humain entra dans la boutique de crème glacée puis la caissière remanifesta sa présence. Sa tête inflexible se plia davantage pour se faufiler sous la table, l'étudiant caressa du regard la main tendue de la poupée. Il ne perdit pas une seconde pour la suivre. Qu'importe de vivre ou de mourir, si c'est pour suivre les pas de ce rêve perdue dans cette réalité. Une voix dans sa tête le hanta, mais Violyons la fit taire de plein fouet. Ses lèvres pâles se scellaient d'un mutisme renouvelé, il s'appuya sur ses mains blanches pour avancer et s'y engouffrer. Violyons se contenta d'observer l'aspect sombre de ce qui s'ensuivait, oubliant déjà cette chose d'où il venait. Il se sentait dorénavant d'une impuissance monstre comparativement à la petite créature. Néanmoins, l'humain savait d'or et déjà que son espèce demeurait sotte et cruelle; un singe avec un fusil doté d'un apprentissage de dogmatisme aigu et préconçu par autrui. Il souhaitait tant qu'il..qu'il...qu'il...

Pour une raison obscure, Violyons s'approcha d'Hanae, avant de poser ses grands iris d'un violet ténébreux sur sa chevelure. Il n'aurait su que conclure de son incapacité mentale à décrire ces tons. Son âme, son analyse se décousut de plus en plus. Son savoir était dépassé, cramé à ses jolies mary janes qui avançaient. Il observa encore l'univers, prenant quelques secondes en une éternité macabre. L'hématome saphir de sa nuque reluisait de plus belle, faisant étinceler sa chair ivoire. Les cheveux du garçon allaient devant ses yeux, les cachant. Pourtant, il se débrouillait.

Tout à coup, il sentit ses genoux tomber. Il eut pour réflexe de saisir la poupée par les épaules, la ramenant contre lui. Son geste s'effectua rapidement, mais d'une douceur incalculée. Chaque agissement du jeune homme semblait élégant et raffiné, sa poigne aussi tenace que tendre en témoignait particulièrement. Violyons tomba tête première sur le banc, tout en continuant de s'emparer d'Hanae, de lui éviter une bosse ou une fissure. Son esprit ne réfléchit guère à la possibilité qu'elle saigne, mais il aurait craint de voir cette fascination déchue par l'hémoglobine. L'humain avait atteri sur ses genoux qui craquèrent un peu. Celui-ci se retourna sur son séant, sa redingote épousa l'herbe d'un émeraude doré. Violyons rouvrit ses iris violacés qui se violentaient de voiles d'aurore sur ce qu'il tenait entre ses bras. Laissant Hanae, le petit rêve en robe, la possibilité de le fuir enfin. Une de ses mains avait recommencé à perdre un peu de sang, mais sa manche la cacha immédiatement. Il se rappela la façon dont elle avait fixé ses injures auparavant, ce qui lui fit penser à resserrer son col. Ainsi, sa chemise blanche à volants empêchaient définitivement de remarquer toute blessure.

Il appuya son dos contre le banc de bois, lançant un coup d'oeil circulaire pour s'assurer de leur solitude commune. Violyons balança sa tête en arrière, la remonta pour la replacer droitement. Il finit par se relever à la suite de plusieurs minutes, ses bottes marquant le sol. Le jeune homme était décidément très grand avec des allures dures, parfois insensibles. Cependant, il brillait une lueur étrange qui le distinguait d'une brute dans la couleur anormale de ses yeux. Le jeune homme mit un genou à terre pour se retrouver à la heuteur de la poupée, même s'il demeurait une asperge version humaine. Violyons revêtit des gants noirs pour épargner à Hanae de voir son hâle malade et ses cicatrices éclatantes. Il tendit donc sa paume droite à la jeune fille puis déposa ses yeux dans les siens.


- Puis-je t'aider à retrouver ta mère?

Il pensa à la sienne, perdue à jamais.
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MessageSujet: Re: Ice Cream of Hells.   Ice Cream of Hells. EmptyMer 20 Mai - 19:57

Toujours sous la table de la glacerie, Hanae et le jeune homme restèrent plus que silencieux lorsqu’ils entendirent la petite sonnette de l’entrée, annonçant que d’autres personnes étaient arrivées ici. La vendeuse se remit à son boulot. Mais alors… Si la poupée ne faisait rien pour sortir d’ici, les inconnues verront Violyons sous la table, bêtement. Donc, pour se faire, elle tourna sur ses talons et posera ses mains sur le mur blanc. Quelques secondes après, une brèche c’était ouverte, dévoilant un tout autre univers. Hanae y rentra la première et, une fois les deux pieds dedans, elle tendit une main pour inciter le jeune homme à la suivre. Il hésita quelques instant avant de la saisir et d’y entrer sans discuter.

La petite le tira un peu, et le laissa avancer un moment pendant qu0elle refermait la porte. Mais, ici, ce n’était pas la N-Field mais la liaison entre différent trous noirs qu’elle pouvait à souhait. Cependant, il était peut être un peu plus risqué de passer par là, surtout si la Aurore’s Doll se retrouvait en état de faiblesse extrême ou si elle était dans l’incapacité de rester concentrée durant la route. Mais là, en ce moment, sa ne pouvait pas aller mieux. La détermination dont elle faisait preuve pour retrouver sa mère, l’aidait à tenir sur ses pieds et à ne jamais se plier aux obstacles qui lui paraient la route. Aurore était bien trop importante pour elle pour qu’elle renonce à ses investigations si rapidement. Elle irait même la chercher en Enfer, mais si elle savait qu’elle ne serait jamais allée là-bas. C’était donc, belle et bien, une expression.

Hanae se retourna et vit à quel point Violyons était intrigué par ce lieu sombre qu’était cette fameuse connexion entre les trous noirs. On pourrait même appeler cela une brèche temporelle. Quoi que… Non, ce n’était pas du tout du même genre. Après tout, la poupée s’était habituée à passer seulement par ce genre de chemin qu’elle en avait pratiquement oublié l’existence de la N-Field que toutes les autres poupées et Rozen Maiden utilisait fréquemment pour leurs déplacements. La petite avait depuis longtemps renoncé à faire ces trajets, cela paraissait bien trop dangereux pour elle. D’autant plus qu’elle ne faisait pas confiance à sa force, pourtant destructrice si elle l’utilisait bien. Mais voilà, elle avait déjà fait l’erreur, dans une gourde, d’y plonger un humain dedans. Il fut perdu à jamais dans l’espace temps des trous noirs. Maintenant, il pourrait très bien être en train de suffoquer dans l’espace, près de Venus… Quel triste sort… Hanae s’en voulait terriblement de cette erreur qu’elle regretterait à jamais.

- Ne… Ne tardons pas… Déclara t'elle en passant rapidement derrière le jeune homme, faisant ouvrir un passage de l’autre côté.

Sur ce, elle perdit un peu la concentration, elle n’était pas du tout habituée d’avoir à parler à quelqu’un, surtout dans cet espace. Le passage qu’elle venait d’ouvrir apparut droit sous leur pieds et les deux tombèrent subitement dans le vide. À une hauteur qui était à peu près de deux mètres, au-dessus d’un banc. Cependant, Hanae voulut créer un autre passage pour se rattraper sans dégât, mais une main l’attrapa rapidement, la faisant sursauter de plus belle et cette dernière la tira en arrière. Elle se senti enlacée par les bras du jeune homme, se sentant notamment tomber dans le vide. La petite poupée ferma les yeux, espérant pouvoir atténuer la chute.

Les secousses furent suffisamment violentes pour qu’Hanae se rende compte de la chute, et du geste que venait de faire le jeune homme, pour la protéger. Elle en fut incroyablement touchée, mais préféra ne pas le montrer. Attendant que ce dernier se soit remit de ses émotions avant de se défaire de son étreinte, en douceur et de rester debout quelques secondes sur ces genoux avant de sauter à terre, soulevant une minuscule nappe de poussière. Ses yeux de couleur bordeaux, au soleil, guettaient les alentours pour être sûr de leur solitude. Il n’y avait aucun signe de vie ici, heureusement pour eux alors ! Et ce fut alors, à ce moment, qu’elle esquissa un sourire chaleureux sur ses lèvres, comme pour le remercier, se mettant face au blondinet qui venait de se lever pour se mettre un genou à terre, devant elle. Un sentiment étrange monta en Hanae, comme dans ses histoires qu’elle avait lues, il y a quelques mois en arrière, en compagnie de sa mère. Le jeune homme s’était mis, devant elle, comme un prince se dévouant à une princesse, il lui tendit sa main, après l’avoir revêtue d’un gant noir. Probablement pour épargner le toucher de ses blessures à la petite poupée.

Sur ce, elle rougit légèrement avant d’attraper les bouts des doigts de la main tendue devant elle et de tira dessus pour y retirer les gants. Ensuite, elle lui saisit pour de bon sa main, s’y rapprochant, passant ses doigts sur la surface de sa paume. Elle n’avait jamais touché un humain, hormis sa propre mère. Surtout que là, c’était un garçon, cela lui étant d’autant plus étranger dans ce cas. Sa petite voix fluette vint alors dégager le silence qui s’était installé après la question du jeune homme, lui proposant de l’aider à retrouver sa mère.

- Ne cache rien avec moi…. J’aime voir les gens dans leur vraie nature, sans qu’ils aient à porter un masque ou un voile. Murmura-t’elle à l’égard de Violyons, plongeant son regard bordeaux dans les yeux bleu de ce dernier. Tu veux m’aider ? C’est avec plaisir que j’accepte ta proposition. Acheva sa petite voix mielleuse. Et merci de m'avoir protégée, tout à l'heure...

Sur ce, elle déposa le gant dans la main de Violyons et referma sa main d’elle-même avant de reculer de quelques pas et regarder derrière elle en tournant simplement la tête, fouillant les alentours. Apparemment, ils étaient toujours seuls. Mais une question vint la taquiner rapidement. Est-ce que le jeune homme connaissait la ville ? Et encore pire, elle avait complètement omis de se présenter ! Après toute la politesse que lui avait apprise sa mère !

- Oups ! Je m’excuse, j’ai oublié de me présenter. Sursauta-t-elle en plaquant ses mains à sa bouche. Je m’appelle Hanae, tout simplement. Et vous, Monsieur ?

Sur sa présentation, elle attrapa sa robe dans ses mains et fit la révérence comme une femme noble le ferait. Après tout, elle était la première création de la nièce de Rozen. La politesse et la diplomatie faisait partie de chacun de ses quotidiens. D’un sourire des plus gai possible, elle termina de se présenter pour laisser la parole à lui, le jeune homme à la chevelure argentée qui se tenait devant elle. Il avait une allure qui n’effrayait pas du tout la petite, contrairement aux autres hommes qui pouvaient vivre ici….

Des petites tâches de rougeurs se faisaient sentir sur ses joues, sans qu’elle ne s’en rende compte !
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